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L'ECHO DES PLATANES N°8

printemps 2006

 

* CCPD : Communauté de Communes du Pays de Dieulefit

"Courses Sans Sac" Cabas Sympas, Plastique pas chic ! Non aux sacs jetables

Depuis le 21 Mars, 26 commerces de Dieulefit, Poët-Laval et Montjoux s'efforcent de ne plus distribuer de sacs de caisse jetables. On peut remarquer de plus en plus de cabas et caddies dans les rues de Dieulefit. C'est un signe fort du bon démarrage de l'opération "Courses Sans Sac" soutenue par l'ADIDE. Le succès de l'opération dépend de la vigilance de chacun. A chacun d'entre nous d'y participer...

* Les commerçants : Certains, confiants, motivent leurs clients. D'autres, n'osant pas brusquer les choses, donnent encore quelques sacs plastique mais diminuent leur débit. Avec l'aide du Conseil Général de la Drôme, le comité a pu mettre à leur disposition des sacs en tissu imprimé. C'est un bon moyen de sensibiliser le consommateur en lui distribuant également un argumentaire sur l'impact des sacs plastique.

* Les habitants : Certains ont déjà leur panier, d'autres utilisent le sac en tissu, d'autres oublient encore ! Mais tout le monde va petit à petit penser à son cabas, comme on pense à son porte-monnaie. Au client également à encourager son commerçant pour qu'il rejoigne l'opération, la poursuive ou l'intensifie.

* Les écoles : Elles contribuent pour une grande part au succès de l'opération. Ce sont près de vingt classes qui sont investies dans le projet : Poët-Laval (école publique, Les Hirondelles), Montjoux, La Roche St Secret et Dieulefit (grande section de la Maternelle, Le Juncher, Sainte-Marie, Beauvallon). Le comité, avec l'aide de la Région Rhône-Alpes et de la Communauté des Communes du Pays de Dieulefit, finance des interventions du CEDER (Nyons) sur la problématique des déchets et leur réduction à la source. Quinze classes ont assisté au spectacle "Les tout j'tés" sur les déchets par la troupe Houp'n,Co à la salle des fêtes de Dieulefit. Les écoles s'engagent de leur côté à participer à la promotion de l'action. On peut voir les affiches des enfants dans les commerces. Un nettoyage de rivière est également prévu.

* Le comité : L'action ne fait que commencer. Nous félicitons les commerçants déjà engagés et les encourageons à tenir bon. Nous allons relancer les autres afin que l'action se développe. Nous allons aussi démarrer les négociations avec les forains pour que le marché soit en cohérence avec les commerces.

* Les touristes : Cet été, une affiche sera exposée dans les lieux touristiques (hôtels, gîtes, chambres d'hôtes, campings, restaurants, galeries, commerces) afin de sensibiliser les vacanciers au nouvel atout de Dieulefit : Un pays plus propre et plus respectueux de l'environnement.

C'est en fédérant nos énergies que nous arriverons à limiter nos déchets.

1* Refusons systématiquement tout sac jetable. Le sac en tissu, discret et pratique, tient dans la poche et nous permet de faire nos emplettes tout en respectant l'environnement. Pensons à toujours laisser notre grand cabas réutilisable dans le coffre de la voiture. Encourageons les commerçants ayant déjà signé la charte "Courses Sans Sac" et incitons les autres à rejoindre l'opération.

2* "Un sac jetable c'est trois fois rien !" - 20 minutes d'utilisation, 100 à 400 ans de dégradation. - En Drôme, nous utilisons quelques 130 millions de sacs par an ! (estimation calculée en comparaison avec la Savoie, source www.savoie-dechets.com). A raison de 6 g par sac, ce sont 780 tonnes de déchets inutiles ! Soit 25 millions de litres de pétrole brut ou 15 millions de litres d'essence, de quoi faire 5360 fois le tour de la Terre en voiture !

3* : "Et les autres sacs jetables ?" -Le sac bio fragmentable n'a rien de bio, il est toujours en plastique. Les morceaux se disséminent dans la nature. -Le sac en papier : Si l'on tient compte de la consommation d'eau, d'énergie et des rejets engendrés lors de sa fabrication, l'écobilan est moins favorable qu'il n'y parait. -Le sac en amidon de maïs est grand consommateur d'eau, d'engrais et de pesticides. Réutilisons ce que nous avons (sac tissu, filet, cabas, panier, chariot...) ou recyclons les cartons, cagettes...

 

Conseil Local de Développement (CLD)

Le CLD Rhône-Alpes prolonge le Contrat Global de Développement pour 5 ans. Le 5ème pôle rassemble les pays de Dieulefit, Marsanne et Montélimar. Les 6 commissions sont composées d'élus et de citoyens. L'ADIDE est représentée dans la commission environnement du CLD. Elle a proposé des actions pour renforcer la pérennité d'une action environnementale, celle-ci doit souvent s'accompagner d'une sensibilisation et d'une information auprès des citoyens. Très souvent les questions environnementales sont mêlées à des préjugés ou à des idées reçues. De plus, régulièrement l'intérêt des actions entreprises dans ce domaine n'est pas toujours clairement perçu par le grand public.

Il est donc important d'encourager le volet sensibilisation par des forums ayant pour thèmes l'empreinte écologique, l'énergie, les déchets. Une action peut, par sa nature même, être sensibilisatrice.

Déchets : - Sensibiliser et former les citoyens au tri des déchets et à leur valorisation - Sensibiliser sur la gestion des emballages domestiques (par exemple, l'opération "Courses sans sac" à Dieulefit) - Développer la valorisation des déchets par la structuration de filières et la mobilisation de fonciers pour réorganiser le stockage des déchets non traités actuellement

Habitat et énergie : Favoriser l'utilisation de matériaux respectueux de l'environnement et sains pour l'homme dans le domaine de la construction et l'amélioration des habitats. Informer et sensibiliser sur la diminution de la consommation des énergies. Développer et favoriser l'utilisation des énergies renouvelables. Dans le cadre du traitement des fermentiscibles et des déchets verts, mener une étude approfondie sur les possibilités de valorisation par la création d'unités de méthanisation.

Eau : Créer un lien et favoriser la communication entre les différents usagers et gestionnaires des cours d'eau dans le but d'initier un contexte favorable à la mise en place d'un contrat de rivière. Assainissement autonome et toilette sèche.

Espaces naturels : Favoriser les actions de valorisation, protection et gestion des espaces remarquables d'un point de vue paysager et/ou écologique. Créer un lien entre le citoyen et les espaces naturels.

Toutes les réflexions de chaque commission ont permis d'établir un diagnostic faisant apparaître les points forts et faiblesses du bassin de vie. A partir de juin, une charte servira de base aux projets régionaux...

 

 

RÉJAUBERT

Extraits de lettres ou d'archives rassemblés en 1966 par Marguerite Pizot-Monnier ou publiés dans "Dieulefit et son histoire" :
Le domaine de Réjaubert a été créé par la famille Morin en trois siècles. Ce nom vient du toponyme "Rieu de Jaubert" soit le ruisseau de Jaubert. "La grille orgueilleuse, moins orgueilleuse pourtant que celle de l'Est porte au fronton ces deux dates 1660 / 1890."
"A vrai dire, le premier de tous les documents m'a fait défaut, celui de 1660, par lequel le Sieur Jean Morin, installé ˆ Dieulefit de fraîche date (son père, ayant quitté Paulhet pour venir à la ville) acquérait une terre de petite importance en ce quartier du "Rieu de Jaubert". Quartier de bonne terre et de culture facile."
"Le premier parchemin que j'ai pu toucher et voir disait que le 1er jour du mois de juillet de l'an 1688 avant midi, le Sieur Pierre Morin acquérait une terre jouxtant "de bise" celle de son frère Jean."
"Dans les lettres de Jeanne-Suzanne Morin-Morin à son fils Pierre Théodore ... au cours de la période du Directoire, on trouvera ici ces allusions sans autres commentaires : "Le pavillon de Réjobert est garni de vigne vierge."; "On demande une semaine de labourage ˆ deux couples de Comps pour Réjobert. Les vers à soye de Réjobert ont monté ces derniers jours; la récolte sera bonne."; "Ton papa a fait entreprendre la réparation des fontaines de Réjobert..."; "Pour le bosquet de Réjobert, j'ai vu 9 marronniers à Nodon. Ils sont très jolis mais attendent ton retour pour être transplantés..."

Le domaine reste à vocation agricole, le jardin "d'agrément" de la famille est le parc de la Prairie. 1890, mort de Théodore François Morin sans héritier (Raymond étant décédé), le domaine passe à son neveu Théodore Morin (par l'intermédiaire de son cousin).
"C'est Théodore qui, armé d'une baguette magique et dorée, va bouleverser le paysage, et faire de ce domaine, jusqu'alors rustique, un grand parc dauphinois. Rasée la petite maison du "pavillon", arrachés les vieux saules, les vignes, les mûriers. Un peuple de travailleurs armés de pelles et de pioches, va transformer les creux en bosses et les plaines en vallons. Qu'eussent fait les bulldozers de notre temps ! Il n'est plus question de blé, de maïs ou de seigle : rien que des prairies et des bois de conifères surtout, mais aussi bouleaux à l'ombre légère, ormes, tilleuls et marronniers." "Le paysagiste : Mr Desjardins a carte blanche; l'architecte aussi. C'est donc à cette époque que le château a été construit.". "Les deux grilles d'entrée, ont été forgées par la Maison Schmidt-Bruneton pour la somme de 50 milles francs or."

9 Mai 1911 à 14 heures, Roger Morin (fils de Théodore) relie Montélimar à Dieulefit et atterrit dans son parc en avion, il décolle sous la pluie à 16h20. Une pierre gravée placée sous le cèdre proche du château rappelle ce fait unique. Une série de 12 cartes postales a été éditée.
"Août 1944, par un des plus beaux jours de l'été de cette année tragique, une armée porteuse de délivrance, l'armée Américaine s'installera sous les grands arbres, au long des allées, emplissant le domaine de ses tentes, de son tumulte souriant, puis disparaîtra, laissant le souvenir d'un rêve."
"Décembre 1946, le destin avait voulu que sous la contrainte de la persuasion, et sous l'emprise d'une grave maladie qui devait l'emporter, le dernier responsable abandonne ses biens pour une obole, en ultime geste de générosité et de découragement. Sic Transi"

Roger mort en 1942, son fils Robert (Bob), Hubert son frère et Odette sa soeur, sous la pression, vendent le domaine à l'oeuvre des Villages d'enfants "Rhône-Alpes" créée par Yves Farge. Les 70 premiers enfants malades et scolarisables, s'installent dans le château. L'établissement est un aérium.
Création de la première station météorologique de la vallée du Jabron.
1949, construction des chalets "Chante Oiseau" et "Chante Cigale" qui permettent de recevoir 120 enfants et adolescents.
1964, Réjaubert reçoit des enfants atteints d'affections respiratoires plus graves et devient "maison à caractère sanitaire spécialisé" doté d'un équipement complet et moderne.
Plus de 5000 enfants de 7 à 16 ans ont été soignés au "Village d'Enfants de Réjaubert" et ont suivi leur scolarité sur place ou au collège.
Aucun budget n'était prévu pour l'entretien du parc. La vente des arbres dépérissants ou morts ainsi que ceux abattus par les tempêtes a permis de faire un minimum d'entretien. Il y avait une grande variété de conifères allant de l'araucaria, au mélèze, au pin de Weymouth et au séquoia dont le plus jeune a été planté vers 1965.

1986 Fin de la maison d'enfants. Achat par différents "investisseurs" successifs.
1986/88 Abattage de nombreux arbres pour l'exploitation du bois le long de la Vieille Route
1989 Construction des nouveaux bâtiments Destruction des chalets Création de l'étang
..Début de la rénovation du château
1991 Ouverture du Domaine de Réjaubert Arrivée et départ du "Paris Nice"
1992 Gérance par le Club Med et création du golf
1995/98 Taille du bois mort des cèdres à côté du lac
1998 Création du nouveau chemin passant derrière les nouveaux bâtiments.
Depuis 1993, le Club Med abat les arbres morts (102 en 94 - 30 en 95), nettoie les sous-bois, et fait des plantations surtout autour du Club.

Il est très difficile de rénover un parc ancien, car on ne peut pas planter de nouveaux arbres sous les vieux (manque de lumière), on ne peut pas planter sur les pelouses car on détruit l'espace libre qui fait le charme des parcs à l'anglaise. L'utilisation du domaine pouvait permettre d'envisager l'avenir avec sérénité.

Mais aujourd'hui une nouvelle page de l'histoire commence... Que va devenir ce domaine que de nombreux dieulefitois aimaient visiter pendant les journées d'hiver.
Ce projet créera de l'emploi, les bâtiments seront rénovés, d'autres seront construits... Est-ce que Dieulefit aura la capacité d'accueil pour gérer durablement l'augmentation de cette nouvelle population : eau potable, arrosage du golf, assainissement, logement des travailleurs sans que pour cela l'immobilier continue d'exploser.

 

 

GESTION DES DÉCHETS VERTS

Les Pays de Dieulefit, Marsanne et Montélimar, ne sont pas pressés de mettre en place la filière de compostage à la ferme des déchets de jardin (et des services techniques...). Malgré une économie de plus de 60% par rapport au procédé actuel, ils ne proposent pas de participer à ce projet et par principe, ne respectent pas la loi sur le brûlage des déchets.

ACTUALISATION :

Au printemps 2006, il y aurait eu une incompréhension entre les Communautés de Communes et les Chambres Consulaires (Agriculture, Métiers et Artisanat, Commerce et Industrie). Cela a entraîné une réunion le 5 avril 2006, avec les créateurs et éventuels consommateurs de "déchets verts", et cet entre filet...

La CCPD de Dieulefit répond dans "Le journal du tri sélectif N° 17, juillet 2006". Nous attendons avec impatience que la réalité suive la théorie.

Pour la première fois, nous voyons écrit sur un document que : "Le SYPP (SYndicat des Portes de Provence (gestionnaire du traitement des déchets pour la CCPD)) est disposé à assurer la "mise à disposition" des équipements lourds, nécessaires à la mise en oeuvre des plateformes (broyeur, andaineur...)." L'opération broyage et retournage, peut représenter 64 % du prix de l'"opération compostage". Si c'est machines sont mises gratuitement à disposition des Communautés de Communes, par le SYPP, (il ne resterait plus qu'à payer l'énergie et le salaire du chauffeur), nous aurions alors une gestion au alentour des 17€ la tonne. A ce jour, le prix de la gestion des déchets vert par la CCPD est très nettement plus élevé... (il n'apparaît pas dans les journaux du tri sélectif...).

 

Coût pour 100 tonnes de déchets verts    
Gestion des déchets avant broyage 450 € 13%
broyage 1800€ 52%
transport après broyage 300 € 9%
Constitution des andins 150 € 4 %
retournement des andins 400 € 12%

Suivie de qualité
Chartre régionale

200 € 6 %
Epandage du Compost 150 € 4 %
TOTAL 3450 €  

Mais pour mettre en place cette filière, nous recherchons toujours plusieurs terrains stabilisés pour permettre l'accès aux petits véhicules, décharger les végétaux et les broyer avant le départ sur les zones de compostage. Il en faudrait un entre Vesc et La Paillette, un sur Dieulefit, un sur Poët Laval - Soupierre, un sur La Bégude de Mazenc, un sur Rochebaudin - Pont de Barret.
Ce n'est pas écologique de faire 20 km pour décharger 100 kg de branchage...

D'autre part, les déchets verts broyés sont très demandés par les agriculteurs-éleveurs de bovins. Cela assèche et pompe l'humidité des bouses de vaches. Mais nos agriculteurs locaux ont un fumier déjà beaucoup trop sec. Pour obtenir un compost et la température de "fermentation" souhaitée, il faudra l'humidifier. Il sera donc moins "intéressant" financièrement pour les deux parties...

A lire les journaux du tri sélectif de l a CCPD.

 

 

LA SALLE DES FÊTES

La Salle des Fêtes a été construite en 1963 dans les anciennes halles de Dieulefit. Adaptée aux spectacles, elle a été dessinée par un architecte très compétent, mais malheureusement, pour des raisons financières, des aménagements n'ont pas été terminés. Derrière la loge, il y a une deuxième salle destinée au public avec accès direct à la scène (et non une salle technique). Au-dessus du balcon, existe un local pour une régie éclairage (l'électricité y arrive, mais il est toujours ouvert à tous les vents). A côté des "WC dames" une pièce risque d'être murée... Depuis 1963, les normes de sécurité ont changé : (balcon, issue de secours...). Mais depuis des décennies il n'y a plus de volonté politique pour envisager l'avenir de cette salle car on rêve toujours d'une future grande salle. Et pendant ce temps, celle dont nous disposons vieillit...

Faut-il abandonner cette salle centre ville ou continuer de la rénover ? Que deviendra ce quartier après le départ de la Poste, de nombreux commerçants, de l'Office du Tourisme, de la Salle des Fêtes, de la Mairie... Un quartier fantôme ou un quartier musée ? A Montélimar, l'Auditorium Petrucciani est en plein centre ville. Il vient d'être rénové et il fait souvent salle comble malgré la distance des parkings...

Si on a la volonté de se pencher sur le problème et de questionner des spécialistes d'aménagement de salles, il est possible d'augmenter fortement sa capacité, de rouvrir son balcon, d'améliorer sa sonorisation et son éclairage, son utilisation technique ou publique, sans compter l'esthétique intérieure comme extérieure. Depuis plusieurs années, (sauf en 2005 rénovation de l'électricité), seuls des travaux minima d'aménagement, de mise aux normes et d'entretien ont été réalisés. Il a fallu batailler 4 ans pour avoir une porte à l'escalier qui descend vers les WC. Mais il reste toujours des soucis d'odeurs et de fuites, de plaques d'isolation du plafond qui sont cassées ou décolorées... De nouvelles fenêtres et des volets permettraient de faire des économies d'énergie et un barrage aux bruits.

 

Cette salle sert à de nombreuses activités : élections, assemblées générales, réunions, banquets, lotos, expositions, salons et spectacles théâtraux et musicaux... Certaines périodes sont très demandées. C'est vrai, mais faut-il abandonner celle-ci pour faire un complexe immense dont les coûts de construction, d'aménagement et de fonctionnement seront prohibitifs ? Cette salle pourrait être aménagée à peu de frais en vraie salle de spectacles, conférences, assemblées générales... avec par exemple un gradin jusqu'en haut du balcon et un "foyer" sous le balcon.

Les élus en parlent depuis longtemps, mais on ne voit toujours rien venir... Mais un autre genre de salle "polyvalente" avec scène, gradin et éclairage démontable, serait moins coûteuse à construire et à entretenir qu'une salle polyvalente adaptée aux spectacles. Elle permettrait d'accueillir des activités comme : grands concerts, mariages, salons, expositions... sans créer trop de gêne locale (bruit et parking). Imaginez-vous écouter une conférence quand il y a en même temps un concert juste séparé par une cloison mobile ?

Il est étonnant, qu'après le passage de personnes mondialement connues, comme les Frères Jacques, Léo Ferré, Albert Jaquard, le Festival Eclats... cette salle n'ait toujours pas de nom. La plupart des artistes qui sont passés dans cette salle trouvent surprenant qu'une petite ville ait une belle salle à taille humaine. Quand on fait un effort sur la décoration, tout le monde la trouve superbe. Pourquoi vouloir détruire un bâtiment qui a une telle histoire et qui a été et qui est toujours apprécié par la plupart des gens du spectacle ?

 

 

JOUONS STOP PUB

Nos boites à lettres sont peines de prospectus, publicités ou journaux sans adresse. Un million de tonnes par an provient des grandes surfaces 58%, journaux gratuits 18% et 14% du commerce local et des collectivités.
Depuis notre dernier numéro, nous savons que la conseillère générale travaille à ce problème à l'échelon départemental. Dans le "Vivre à Dieulefit", nous avons lu la "Réponse de La Poste" de Dieulefit qui nous a fortement déçus : Il suffit de prévoir deux tarifs en fonction de la catégorie du courrier distribué suivant la volonté des destinataires.
Une nouvelle campagne est lancée par le "Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable" en proposant avec La Poste une distribution spécifique (sans les pub mais avec les infos locales). Nous espérons que Mr le Préfet, la CCPD*, les municipalités et les postes locales suivront l'exemple national. Nous avons prévenu ces administrations de l'existence de cette nouvelle campagne "Stop Pub" en espérant qu'elles commandent les autocollants auprès de l'ADEME. Réclamez-les à vos élus. Vous pouvez aussi réaliser votre propre affichette : "STOP PUB, OUI À L'INFO de mes collectivités".

100 "Stop Pub", c'est 4 tonnes de papier épargnées. Nous sommes dans l'urgence, les déchets nous envahissent, l'environnement est dégradé, le coût des transports est pharamineux, le gaspillage est considérable... Nous pourrions éviter sur la CCPD* plus de 40 tonnes de papier, une économie non négligeable sur nos factures. Diminuons nos déchets à la source et non à la décharge...

PS : Faites-vous rayer de beaucoup de listing publicitaires adressés : "liste orange" France Télécom et "liste Robinson" (Stop Publicité, 60 rue de La Boétie, 75008 Paris). Renvoyez vos courriers, sans les avoir ouverts, avec la mention "Merci de me rayer de vos listing publicitaires".

*CCPD : Communauté de Communes du Pays de Dieulefit

 

DERNIERE NOUVELLE

Le Journal du tri sélectif de juillet 2006 annonce que les autocollants sont disponibles dans toutes les Mairies et à la Communauté de Communes. Si vous n'avez pas l'occasion d'y aller, vous pouvez découper le logo et le scotcher sur la boite à lettres... et dite le à vos voisins

 

 

LE SAUVETAGE DES PEINTURES MURALES DE CHARLES COMBE

Dans le précédent numéro, nous avions lancé une souscription pour sauver des peintures murales de la ferme de Chamonix. Leur dépose représentait une somme de 15040€ HT (TVA récupérable). Après la promesse d'une subvention du Conseil Général de la Drôme de 80%, la Mairie a répondu positivement au projet.
Financement :
Conseil Général : 12032€,
Participation des Dieulefitois : ADIDE et souscription: 1200 €,
Dieulefit Santé : 500€,
La Gleno : 300€,
Pierres Vives : 400€,
Part municipale : 608€.

Malheureusement, l'automne était très avancé, les températures baissaient et il fallait un certain délai pour réaliser cette dépose : nettoyage in situ, protection de la couche picturale, encollage de plusieurs toiles pour permettre le décollement des peintures. Suite aux lenteurs administratives ces travaux n'ont pu commencer que le 15 octobre 2005 avec la date butoir de la démolition des bâtiments. Pour la prise des colles, deux des murs n'ont pu être suffisamment réchauffés. D'autre part, l'humidité était trop importante et les marteaux piqueurs vibraient à quelques mètres. Il en résulte que les trumeaux et deux peintures sont en bon état, deux autres devraient être rénovables. La dernière est très abîmée. Nous avons démonté les encadrements et les portes ainsi que les placards et la cheminée.

Nicolas Small propose de rénover ce printemps, avec la même enveloppe financière, les éléments en bon état et de stocker les autres dans une salle dont l'humidité est stable. Ces deux peintures et les deux trumeaux seront comme 4 tableaux déplaçables que le public pourra alors découvrir.

D'ici 2010, il faudra prendre une décision sur l'avenir des trois autres peintures, car plus tard, les colles utilisées pour l'arrachage des oeuvres auront trop vieilli. A terme, que ferons-nous de ces oeuvres locales ? 5 peintures, 2 double portes peintes, dominées par les trumeaux et un mur de placards avec une cheminée. Merci de nous donner vos idées.

Une porte de placard a été exposée au salon des artistes amateurs à Paques 2006

 

 

L'EAU

Que fait la météo ? Il y a 3 années que nous sommes localement en période de sécheresse avec un déficit de 300 mm par an. Certaines espèces, comme le marronnier, déjà affaiblies par des parasites ou des maladies, sont en dépérissement. D'autres ont du mal à résister, n'étant pas adaptées au climat ou à l'altitude (le hêtre, des conifères...). Un vieil arbre ou un arbre maltraité par le gel ou des travaux (tranchée) aura du mal à survivre. C'est surtout les nappes de surface qui sont touchées, mais les petites pluies régulières ont gardé au sol une certaine humidité.
L'eau du réseau est pompée en grande partie dans une rivière souterraine à Barjol-Montjoux qui est alimentée par une zone lointaine. Les dieulefitois ont dans l'ensemble bien respecté les consignes d'économie et la ville a toujours pu fournir les quantités demandées. Qu'en sera-t-il si la sécheresse continue, que la population augmente de façon très importante et qu'un golf soit créé à Réjaubert ?

Au niveau de l'assainissement collectif, les différentes communes ont des orientations différentes, mais le lagunage est le moyen le plus souvent utilisé :
* Ont un réseau qu'elles agrandissent au fur et à mesure de leurs moyens : la Bégude de Mazenc, Dieulefit, Eyzahut, Manas, Montjoux, Poët Laval, Pont de Barret, La Roche St Secret, Salette, Vesc.
* Vont faire un réseau : Comps, Rochebaudin, Teyssière
* Rien n'est décidé pour l'instant : Aleyrac et Souspierre.

Ainsi, nous rejetterons dans la nature de l'eau de plus en plus propre. Mais... beaucoup de nos communes ont un habitat trop dispersé pour envisager de relier toutes les habitations...

Que faut-il penser de la station de chlorage installé au Bridon !

Combien d'entre nous utilisent-ils de l'eau d'un forage, ou d'un puits. D'où vient cette eau et où va t-elle ? Pourquoi le système des citernes récupérant l'eau des gouttières n'est-il pas plus utilisé pour alimenter l'arrosage, mais aussi les sanitaires. Quelle quantité d'eau potable est-elle gaspillée dans les WC de la Place de l'Eglise et dans les nôtres.... Quelles seront les répercussions de toute cette gestion de l'eau sur l'avenir de notre région et celui de nos enfants ?

 

Equipe de rédaction :
Philippe Berrard, Peter Burstow, Marc Gauthier, Vincent Morin, Jacques Olivet, Michel Raison, J-Jacques Peyreron, Marie-Thérèse Ricard-Demêmes, Danielle Tosello.

Vous pouvez lire des articles des précédents numéros sur http://adide.free.fr.
Il reste des exemplaires 4, 5, 6 et 7

Association du Pays de Dieulefit pour l'Information et la Défense de l'Environnement
Association loi de 1901 déclarée le 19/12/1978 sous le N° 0263005855

Responsables administratifs :
Vincent Morin 04 75 46 88 88,
Jacques Olivet 04 75 46 43 81,
Michel Raison 04 75 46 48 13
Marie-Thérèse Ricard-Demêmes 04 75 46 43 51,
Danielle Tosello 04 75 46 86 52

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