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L'ECHO DES PLATANES N°8 printemps 2006
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CCPD : Communauté de Communes du Pays de Dieulefit "Courses Sans Sac" Cabas Sympas, Plastique pas chic ! Non aux sacs jetables Depuis le 21 Mars, 26 commerces de Dieulefit, Poët-Laval et Montjoux s'efforcent de ne plus distribuer de sacs de caisse jetables. On peut remarquer de plus en plus de cabas et caddies dans les rues de Dieulefit. C'est un signe fort du bon démarrage de l'opération "Courses Sans Sac" soutenue par l'ADIDE. Le succès de l'opération dépend de la vigilance de chacun. A chacun d'entre nous d'y participer... * Les commerçants : Certains, confiants, motivent leurs clients. D'autres, n'osant pas brusquer les choses, donnent encore quelques sacs plastique mais diminuent leur débit. Avec l'aide du Conseil Général de la Drôme, le comité a pu mettre à leur disposition des sacs en tissu imprimé. C'est un bon moyen de sensibiliser le consommateur en lui distribuant également un argumentaire sur l'impact des sacs plastique. * Les habitants : Certains ont déjà leur panier, d'autres utilisent le sac en tissu, d'autres oublient encore ! Mais tout le monde va petit à petit penser à son cabas, comme on pense à son porte-monnaie. Au client également à encourager son commerçant pour qu'il rejoigne l'opération, la poursuive ou l'intensifie. * Les écoles : Elles contribuent pour une grande part au succès de l'opération. Ce sont près de vingt classes qui sont investies dans le projet : Poët-Laval (école publique, Les Hirondelles), Montjoux, La Roche St Secret et Dieulefit (grande section de la Maternelle, Le Juncher, Sainte-Marie, Beauvallon). Le comité, avec l'aide de la Région Rhône-Alpes et de la Communauté des Communes du Pays de Dieulefit, finance des interventions du CEDER (Nyons) sur la problématique des déchets et leur réduction à la source. Quinze classes ont assisté au spectacle "Les tout j'tés" sur les déchets par la troupe Houp'n,Co à la salle des fêtes de Dieulefit. Les écoles s'engagent de leur côté à participer à la promotion de l'action. On peut voir les affiches des enfants dans les commerces. Un nettoyage de rivière est également prévu. * Le comité : L'action ne fait que commencer. Nous félicitons les commerçants déjà engagés et les encourageons à tenir bon. Nous allons relancer les autres afin que l'action se développe. Nous allons aussi démarrer les négociations avec les forains pour que le marché soit en cohérence avec les commerces. * Les touristes : Cet été, une affiche sera exposée dans les lieux touristiques (hôtels, gîtes, chambres d'hôtes, campings, restaurants, galeries, commerces) afin de sensibiliser les vacanciers au nouvel atout de Dieulefit : Un pays plus propre et plus respectueux de l'environnement. C'est en fédérant nos énergies que nous arriverons à limiter nos déchets. 1* Refusons systématiquement tout sac jetable. Le sac en tissu, discret et pratique, tient dans la poche et nous permet de faire nos emplettes tout en respectant l'environnement. Pensons à toujours laisser notre grand cabas réutilisable dans le coffre de la voiture. Encourageons les commerçants ayant déjà signé la charte "Courses Sans Sac" et incitons les autres à rejoindre l'opération. 2* "Un sac jetable c'est trois fois rien !" - 20 minutes d'utilisation, 100 à 400 ans de dégradation. - En Drôme, nous utilisons quelques 130 millions de sacs par an ! (estimation calculée en comparaison avec la Savoie, source www.savoie-dechets.com). A raison de 6 g par sac, ce sont 780 tonnes de déchets inutiles ! Soit 25 millions de litres de pétrole brut ou 15 millions de litres d'essence, de quoi faire 5360 fois le tour de la Terre en voiture ! 3* : "Et les autres sacs jetables ?" -Le sac bio fragmentable n'a rien de bio, il est toujours en plastique. Les morceaux se disséminent dans la nature. -Le sac en papier : Si l'on tient compte de la consommation d'eau, d'énergie et des rejets engendrés lors de sa fabrication, l'écobilan est moins favorable qu'il n'y parait. -Le sac en amidon de maïs est grand consommateur d'eau, d'engrais et de pesticides. Réutilisons ce que nous avons (sac tissu, filet, cabas, panier, chariot...) ou recyclons les cartons, cagettes...
Conseil Local de Développement (CLD) Le CLD Rhône-Alpes prolonge le Contrat Global de Développement pour 5 ans. Le 5ème pôle rassemble les pays de Dieulefit, Marsanne et Montélimar. Les 6 commissions sont composées d'élus et de citoyens. L'ADIDE est représentée dans la commission environnement du CLD. Elle a proposé des actions pour renforcer la pérennité d'une action environnementale, celle-ci doit souvent s'accompagner d'une sensibilisation et d'une information auprès des citoyens. Très souvent les questions environnementales sont mêlées à des préjugés ou à des idées reçues. De plus, régulièrement l'intérêt des actions entreprises dans ce domaine n'est pas toujours clairement perçu par le grand public. Il est donc important d'encourager le volet sensibilisation par des forums ayant pour thèmes l'empreinte écologique, l'énergie, les déchets. Une action peut, par sa nature même, être sensibilisatrice. Déchets : - Sensibiliser et former les citoyens au tri des déchets et à leur valorisation - Sensibiliser sur la gestion des emballages domestiques (par exemple, l'opération "Courses sans sac" à Dieulefit) - Développer la valorisation des déchets par la structuration de filières et la mobilisation de fonciers pour réorganiser le stockage des déchets non traités actuellement Habitat et énergie : Favoriser l'utilisation de matériaux respectueux de l'environnement et sains pour l'homme dans le domaine de la construction et l'amélioration des habitats. Informer et sensibiliser sur la diminution de la consommation des énergies. Développer et favoriser l'utilisation des énergies renouvelables. Dans le cadre du traitement des fermentiscibles et des déchets verts, mener une étude approfondie sur les possibilités de valorisation par la création d'unités de méthanisation. Eau : Créer un lien et favoriser la communication entre les différents usagers et gestionnaires des cours d'eau dans le but d'initier un contexte favorable à la mise en place d'un contrat de rivière. Assainissement autonome et toilette sèche. Espaces naturels : Favoriser les actions de valorisation, protection et gestion des espaces remarquables d'un point de vue paysager et/ou écologique. Créer un lien entre le citoyen et les espaces naturels. Toutes les réflexions de chaque commission ont permis d'établir un diagnostic faisant apparaître les points forts et faiblesses du bassin de vie. A partir de juin, une charte servira de base aux projets régionaux...
RÉJAUBERT Extraits
de lettres ou d'archives rassemblés en 1966 par Marguerite Pizot-Monnier
ou publiés dans "Dieulefit et son histoire" : Le domaine
reste à vocation agricole, le jardin "d'agrément"
de la famille est le parc de la Prairie. 1890, mort de Théodore
François Morin sans héritier (Raymond étant décédé),
le domaine passe à son neveu Théodore Morin (par l'intermédiaire
de son cousin). 9 Mai
1911 à 14 heures, Roger Morin (fils de Théodore) relie Montélimar
à Dieulefit et atterrit dans son parc en avion, il décolle
sous la pluie à 16h20. Une pierre gravée placée sous
le cèdre proche du château rappelle ce fait unique. Une série
de 12 cartes postales a été éditée. Roger
mort en 1942, son fils Robert (Bob), Hubert son frère et Odette
sa soeur, sous la pression, vendent le domaine à l'oeuvre des Villages
d'enfants "Rhône-Alpes" créée par Yves Farge.
Les 70 premiers enfants malades et scolarisables, s'installent dans le
château. L'établissement est un aérium. 1986
Fin de la maison d'enfants. Achat par différents "investisseurs"
successifs. Il est très difficile de rénover un parc ancien, car on ne peut pas planter de nouveaux arbres sous les vieux (manque de lumière), on ne peut pas planter sur les pelouses car on détruit l'espace libre qui fait le charme des parcs à l'anglaise. L'utilisation du domaine pouvait permettre d'envisager l'avenir avec sérénité. Mais
aujourd'hui une nouvelle page de l'histoire commence... Que va devenir
ce domaine que de nombreux dieulefitois aimaient visiter pendant les journées
d'hiver.
GESTION DES DÉCHETS VERTS Les Pays de Dieulefit, Marsanne et Montélimar, ne sont pas pressés de mettre en place la filière de compostage à la ferme des déchets de jardin (et des services techniques...). Malgré une économie de plus de 60% par rapport au procédé actuel, ils ne proposent pas de participer à ce projet et par principe, ne respectent pas la loi sur le brûlage des déchets. ACTUALISATION : Au printemps 2006, il y aurait eu une incompréhension entre les Communautés de Communes et les Chambres Consulaires (Agriculture, Métiers et Artisanat, Commerce et Industrie). Cela a entraîné une réunion le 5 avril 2006, avec les créateurs et éventuels consommateurs de "déchets verts", et cet entre filet... La CCPD de Dieulefit répond dans "Le journal du tri sélectif N° 17, juillet 2006". Nous attendons avec impatience que la réalité suive la théorie. Pour la première fois, nous voyons écrit sur un document que : "Le SYPP (SYndicat des Portes de Provence (gestionnaire du traitement des déchets pour la CCPD)) est disposé à assurer la "mise à disposition" des équipements lourds, nécessaires à la mise en oeuvre des plateformes (broyeur, andaineur...)." L'opération broyage et retournage, peut représenter 64 % du prix de l'"opération compostage". Si c'est machines sont mises gratuitement à disposition des Communautés de Communes, par le SYPP, (il ne resterait plus qu'à payer l'énergie et le salaire du chauffeur), nous aurions alors une gestion au alentour des 17€ la tonne. A ce jour, le prix de la gestion des déchets vert par la CCPD est très nettement plus élevé... (il n'apparaît pas dans les journaux du tri sélectif...).
Mais
pour mettre en place cette filière, nous recherchons toujours plusieurs
terrains stabilisés pour permettre l'accès aux petits véhicules,
décharger les végétaux et les broyer avant le départ
sur les zones de compostage. Il en faudrait un entre Vesc et La Paillette,
un sur Dieulefit, un sur Poët Laval - Soupierre, un sur La Bégude
de Mazenc, un sur Rochebaudin - Pont de Barret. D'autre part, les déchets verts broyés sont très demandés par les agriculteurs-éleveurs de bovins. Cela assèche et pompe l'humidité des bouses de vaches. Mais nos agriculteurs locaux ont un fumier déjà beaucoup trop sec. Pour obtenir un compost et la température de "fermentation" souhaitée, il faudra l'humidifier. Il sera donc moins "intéressant" financièrement pour les deux parties... A lire les journaux du tri sélectif de l a CCPD.
LA SALLE DES FÊTES La Salle des Fêtes a été construite en 1963 dans les anciennes halles de Dieulefit. Adaptée aux spectacles, elle a été dessinée par un architecte très compétent, mais malheureusement, pour des raisons financières, des aménagements n'ont pas été terminés. Derrière la loge, il y a une deuxième salle destinée au public avec accès direct à la scène (et non une salle technique). Au-dessus du balcon, existe un local pour une régie éclairage (l'électricité y arrive, mais il est toujours ouvert à tous les vents). A côté des "WC dames" une pièce risque d'être murée... Depuis 1963, les normes de sécurité ont changé : (balcon, issue de secours...). Mais depuis des décennies il n'y a plus de volonté politique pour envisager l'avenir de cette salle car on rêve toujours d'une future grande salle. Et pendant ce temps, celle dont nous disposons vieillit... Faut-il abandonner cette salle centre ville ou continuer de la rénover ? Que deviendra ce quartier après le départ de la Poste, de nombreux commerçants, de l'Office du Tourisme, de la Salle des Fêtes, de la Mairie... Un quartier fantôme ou un quartier musée ? A Montélimar, l'Auditorium Petrucciani est en plein centre ville. Il vient d'être rénové et il fait souvent salle comble malgré la distance des parkings... Si on a la volonté de se pencher sur le problème et de questionner des spécialistes d'aménagement de salles, il est possible d'augmenter fortement sa capacité, de rouvrir son balcon, d'améliorer sa sonorisation et son éclairage, son utilisation technique ou publique, sans compter l'esthétique intérieure comme extérieure. Depuis plusieurs années, (sauf en 2005 rénovation de l'électricité), seuls des travaux minima d'aménagement, de mise aux normes et d'entretien ont été réalisés. Il a fallu batailler 4 ans pour avoir une porte à l'escalier qui descend vers les WC. Mais il reste toujours des soucis d'odeurs et de fuites, de plaques d'isolation du plafond qui sont cassées ou décolorées... De nouvelles fenêtres et des volets permettraient de faire des économies d'énergie et un barrage aux bruits.
Cette salle sert à de nombreuses activités : élections, assemblées générales, réunions, banquets, lotos, expositions, salons et spectacles théâtraux et musicaux... Certaines périodes sont très demandées. C'est vrai, mais faut-il abandonner celle-ci pour faire un complexe immense dont les coûts de construction, d'aménagement et de fonctionnement seront prohibitifs ? Cette salle pourrait être aménagée à peu de frais en vraie salle de spectacles, conférences, assemblées générales... avec par exemple un gradin jusqu'en haut du balcon et un "foyer" sous le balcon. Les élus en parlent depuis longtemps, mais on ne voit toujours rien venir... Mais un autre genre de salle "polyvalente" avec scène, gradin et éclairage démontable, serait moins coûteuse à construire et à entretenir qu'une salle polyvalente adaptée aux spectacles. Elle permettrait d'accueillir des activités comme : grands concerts, mariages, salons, expositions... sans créer trop de gêne locale (bruit et parking). Imaginez-vous écouter une conférence quand il y a en même temps un concert juste séparé par une cloison mobile ? Il est étonnant, qu'après le passage de personnes mondialement connues, comme les Frères Jacques, Léo Ferré, Albert Jaquard, le Festival Eclats... cette salle n'ait toujours pas de nom. La plupart des artistes qui sont passés dans cette salle trouvent surprenant qu'une petite ville ait une belle salle à taille humaine. Quand on fait un effort sur la décoration, tout le monde la trouve superbe. Pourquoi vouloir détruire un bâtiment qui a une telle histoire et qui a été et qui est toujours apprécié par la plupart des gens du spectacle ?
JOUONS STOP PUB Nos
boites à lettres sont peines de prospectus, publicités ou
journaux sans adresse. Un million de tonnes par an provient des grandes
surfaces 58%, journaux gratuits 18% et 14% du commerce local et des collectivités.
DERNIERE NOUVELLE Le Journal du tri sélectif de juillet 2006 annonce que les autocollants sont disponibles dans toutes les Mairies et à la Communauté de Communes. Si vous n'avez pas l'occasion d'y aller, vous pouvez découper le logo et le scotcher sur la boite à lettres... et dite le à vos voisins
LE SAUVETAGE DES PEINTURES MURALES DE CHARLES COMBE Dans
le précédent numéro, nous avions lancé une
souscription pour sauver des peintures murales de la ferme de Chamonix.
Leur dépose représentait une somme de 15040€ HT (TVA
récupérable). Après la promesse d'une subvention
du Conseil Général de la Drôme de 80%, la Mairie a
répondu positivement au projet. Une porte de placard a été exposée au salon des artistes amateurs à Paques 2006
L'EAU Que
fait la météo ? Il y a 3 années que nous sommes localement
en période de sécheresse avec un déficit de 300 mm
par an. Certaines espèces, comme le marronnier, déjà
affaiblies par des parasites ou des maladies, sont en dépérissement.
D'autres ont du mal à résister, n'étant pas adaptées
au climat ou à l'altitude (le hêtre, des conifères...).
Un vieil arbre ou un arbre maltraité par le gel ou des travaux
(tranchée) aura du mal à survivre. C'est surtout les nappes
de surface qui sont touchées, mais les petites pluies régulières
ont gardé au sol une certaine humidité. Au niveau
de l'assainissement collectif, les différentes communes ont des
orientations différentes, mais le lagunage est le moyen le plus
souvent utilisé : Ainsi, nous rejetterons dans la nature de l'eau de plus en plus propre. Mais... beaucoup de nos communes ont un habitat trop dispersé pour envisager de relier toutes les habitations... Que faut-il
penser de la station de chlorage installé au Bridon !
Equipe
de rédaction : Nom
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chèques sont à établir à l'ordre de l'ADIDE
et
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