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L'ECHO DES PLATANES N°7
printemps 2005

Le Centre de Santé de Chamonix et La sauvegarde du patrimoine

En 1999, Dieulefit-Santé a fait l'acquisition du domaine de Chamonix, appartenant à la famille Noyer. Camille Noyer, industriel soyeux à l'usine de Chamonix et son fils Charles (1836-1906) -conseiller général et maire de Dieulefit- firent agrandir et aménager un bâtiment existant. L'aile Ouest, la plus ancienne, était destinée aux fermiers, à l'exception de deux pièces du premier étage, un salon et une chambre réservés aux propriétaires. La partie centrale fut aménagée en étable, accueillant les vaches de Chamonix, origine du nom de la propriété. Puis l'aile Est devint maison de campagne, les Noyer possédant une maison au N°24 de la Rue du Bourg. En 1862, pour décorer les murs et boiseries du salon de l'aile Ouest, les Noyer demandèrent à Charles Combe (1828-1877), le talentueux artiste peintre, aquafortiste et décorateur dieulefitois, de réaliser des peintures murales. Il s'inspira de scènes du théâtre de Molière, disposées en médaillons et agrémentées de guirlandes de fleurs dans le style de l'époque.

Le projet de Dieulefit Santé sur Chamonix
L'objectif de l'association Dieulefit-Santé est d'y regrouper les établissements de santé de la commune. Dans un premier projet, il était question de conserver les anciens bâtiments et de les aménager pour recevoir la partie "accueil et administration". Nous étions alors sensibles à la conservation des peintures murales créées il y a plus de cent quarante ans. En janvier 2005, Dieulefit-Santé nous a informés - et nous l'en remercions - que le projet actuel prévoit la démolition complète des bâtiments de Chamonix qui ne répondent pas aux normes anti-sismiques. Les platanes, l'allée de tilleuls et le petit bois attenant seront, eux, conservés car situés dans une zone verte protégée.
La nouvelle de cette démolition affecte les Dieulefitois respectueux du patrimoine bâti ancien. Il a été terriblement amputé par des aménagements, des démolitions intempestives devant lesquelles les citoyens et les associations de défense du patrimoine local sont restés souvent impuissants... Rappelons qu'en 2002, 1000 signatures n'ont pu arrêter la disparition du Grand Moulin, bâtiment emblématique de l'entrée Ouest de Dieulefit ! C'est ainsi qu'en un demi siècle ont disparu des domaines public ou privé : la poterie de Haute-Provence (entrée Est), l'ancienne partie de l'usine de Chamonix (entrée Nord); la gentilhommière XVIIIème du Juncher, les halles du XIXème jouxtant la Mairie, les deux maisons de la rue du Bourg, Renaissance et XIXème (Espace Picodon), la ferme d'Espeluche... Aujourd'hui, c'est le tour de la ferme de Chamonix.
Les associations de défense du patrimoine se sont mobilisées pour essayer de la sauver. Or ce bâtiment n'est ni classé, ni inscrit à l'inventaire supplémentaire, ni situé dans un périmètre protégé. Les suggestions que nous avons présentées, avec le soutien et les conseils de la Conservation Départementale n'ont pas eu un poids suffisant devant l'importance économique majeure de ce projet pour notre commune. De plus, Dieulefit Santé doit respecter un budget limité et des délais imposés par l'Agence Régionale d'Hospitalisation.

Le futur centre et la sauvegarde des peintures murales
Le 7 avril 2005, à notre demande, une réunion a été organisée par le bureau de Dieulefit Santé, en présence de La Gleno dou Jabrou, de Pierres Vives et de la Conservation Départementale avec Chrystèle Burgard. Le projet architectural du cabinet grenoblois "Groupe 6" nous a été présenté. Les deux corps de bâtiment sont de style moderne, que nous qualifierons de discret, car ils sont d'une hauteur modérée. Nous espérons qu'ainsi, ils s'intégreront dans le paysage... C'est ce qu'il nous reste à souhaiter... La démolition de la ferme est programmée pour cet été.

Nous avons engagé des démarches pour tenter de sauvegarder les oeuvres de Charles Combe. Dieulefit Santé démontera puis réutilisera les panneaux de bois décorés (portes, placards...). Le 27 avril, elle a fait donation des peintures murales à la commune. La dépose dans les délais, devrait être possible par un spécialiste. Des associations de Dieulefit ont déjà décidé d'apporter leur aide financière : l'ADIDE, La Gleno dou Jabrou, Pierres Vives, Dieulefit Santé. La Conservation Départementale pourrait accorder une subvention. Le conseil municipal du 27 mai, a donné son accord à l'unanimité pour recevoir les oeuvres et engager les travaux. Les Dieulefitois répondront sûrement à la souscription (ci-dessous) pour sauver ce patrimoine, comme ils l'ont fait pour la chapelle de St Maurice ou Notre Dame de la Calle...

Nous espérons ainsi pouvoir exposer ces peintures murales, à Dieulefit, dans des lieux accessibles au public.

 

Bon de souscription pour la sauvegarde et la restauration des oeuvres de Charles Combe

Nom Prénom

Adresse
montant
Bon à renvoyer avec votre participation financière à l'ADIDE
Chez Vincent Morin, Chemin de la Verrerie, 26220 Dieulefit

PLGE
Projet Local de Gestion de l'Espace de la Communauté de Communes

Rappel : qu'est-ce que le PLGE ?
Le Projet Local de Gestion de l'Espace est un outil qui doit aider une collectivité à faire émerger des projets sur le thème de la gestion de l'espace. C'est donc un outil d'aide à la décision pour des élus. Il est constitué d'une phase de diagnostic et ensuite d'une phase d'actions sur 5 ans.
Trois acteurs principaux sont intervenus dans cette phase de diagnostic qui est maintenant terminée :
* l'ADASEA (Association Départementale d'Aménagement des Structures Agricoles) au travers de diagnostics communaux établis avec les agriculteurs et les élus.
* le CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière) par une étude du milieu forestier en partenariat avec les propriétaires.
* la Communauté de Communes du Pays de Dieulefit par des compléments d'études internes (conflits d'usage - approche socio-économique des exploitations).
La phase "diagnostic" a été cadrée sur trois thématiques : le foncier agricole, l'espace forestier, les différents utilisateurs de l'espace et les conflits d'usage existants.

Les enjeux :
Ce processus d'analyse, en concertation avec les partenaires et les utilisateurs de l'espace rural, à permis d'identifier les enjeux suivants :

a) Des enjeux liés à l'exercice de l'activité agricole :
*maintenir des filières apparaissant comme des marqueurs paysagers et culturels du territoire (lavande, élevage caprin),
*maintenir des productions à haute valeur ajoutée permettant la pérennisation de structures agricoles de taille moyenne,
*développer de manière pérenne la vente directe par les systèmes d'élevage, maraîchage et arboriculture,
*diversifier les exploitations vers des activités adaptées aux enjeux locaux (accueil touristique dans les exploitations, travaux d'entretien, travaux forestiers),
*garantir un accès au foncier pour les exploitants agricoles et de façon stable dans le temps,
*favoriser une utilisation rationnelle de l'espace par l'agriculture, notamment au niveau des zones de pâturage
*assurer les transmissions-reprises d'exploitations en évitant le départ des surfaces vers d'autres usages
*enrayer la disparition progressive des sièges d'exploitations.

b) Des enjeux environnementaux et de gestion de l'espace :
* maintenir l'ouverture du paysage et son accès,
*faire cohabiter de multiples usages sur un espace agricole et forestier, et prévenir les conflits,
*protéger le biodiversité, en particulier par l'élevage,
*prévenir les risques (érosion, incendie, pollution) par des pratiques d'exploitation des espaces agricoles et forestiers adaptées,
*limiter le boisement de terres agricoles,
*faire reconnaître les rôles de l'agriculture dans la gestion de l'espace.

c) Des enjeux liés à l'espace forestier :
*préserver et développer l'attrait économique de la forêt,
*prendre en compte le risque incendie,
*ouvrir la forêt au public tout en encadrant la fréquentation touristique,
*développer la filière "bois-énergie" (bûche et plaquette).

Programme d'actions opérationnel
En réponse à ces enjeux et toujours en concertation avec les usagers du territoire, la Communauté de Communes a défini un programme d'actions opérationnel qui se décline en six volets :
1° Organiser la fréquentation des espaces agricoles et forestiers : Concilier des activités pastorales et de loisirs sur un espace naturel sensible (massif de la Lance). Equiper les parcours de randonnée de poteaux directionnels, de franchissement de clôtures.
2° Favoriser les liens et échanges entre les acteurs d'un même territoire pour une gestion concertée : Création d'un Observatoire du Pays de Dieulefit. Il s'agit de créer une base de données informatisée sur l'espace, les ressources naturelles et les paysages à l'échelle de la Communauté de Communes puis de mettre cet outil à la disposition des élus et des citoyens, afin de favoriser la concertation en matière de gestion et de devenir de l'espace non urbanisé.
3° Agir sur le foncier pour favoriser le développement de l'agriculture et de l'exploitation forestière : Il s'agit d'avoir une connaissance précise de l'état du foncier agricole et de son évolution en constituant une base de données informatisée (qui sera une composante de l'Observatoire du Pays de Dieulefit), - de mener en parallèle des opérations de sensibilisation en direction des propriétaires et des agriculteurs pour lutter contre la précarité de certaines locations -, de favoriser le stockage du foncier ou l'échange de parcelles foncières ("Animation-Veille foncière").
4° Préserver et valoriser le patrimoine paysager et naturel du territoire : Développement du pâturage sous forêt (utilisation des parcours boisés, coupures vertes, remise en valeur d'espaces délaissés...). Création d'un maillage de chemins de découverte du territoire. Valorisation patrimoniale des activités agricoles.
5° Valoriser les ressources forestières locales en favorisant le développement de la filière bois déchiqueté : Promotion de l'approvisionnement local du bois. Information sur l'intérêt de cette filière.
6° Animer, suivre et coordonner le programme d'actions. Assurer l'information globale du programme. Présence sur le terrain, relais local. Cette mission est confiée à un technicien de la Communauté de Communes.

Mise en oeuvre des actions
Dans un prochain bulletin de la Communauté de Communes, il est prévu d'expliciter la mise en oeuvre des actions qui seront lancées en 2005, ainsi que la marche à suivre pour faire remonter d'éventuels projets individuels ou collectifs, cohérents avec le PLGE.

Jacques PRUNIER (Informations recueillies auprès de la Communauté de Communes en mars 2005)

 

 

PLU
Plan Local d'Urbanisme

Nous avons suivi avec intérêt la présentation des diagnostics du PLU de Dieulefit. Nous attendons les premiers projets pour faire nos remarques. La présentation du PLU de Poët-Laval, à notre première impression, respecte l'environnement (diminution du mitage : regroupement de l'habitat autour de Gougne, avec des réseaux bien utilisés et cohérents...).

Prenons la gestion des déchets à la base.
Evitons de créer des déchets inutiles.

La déchèterie de la Communauté de Communes

Il nous parait difficile de faire un article de fond sur ce nouvel élément de notre vie. N'ayant que quelques semaines de recul, voici en vrac les premières questions qui ont déjà été soulevées.
Les professionnels ne sont pas favorisés. Certains apprennent en avril 2005 que la déchèterie n'est pas prévue pour eux. "Ils n'ont qu'à s'organiser entre eux pour gérer leurs déchets." Une tolérance est acceptée pour cette année.
* Par exemple, en attendant qu'un artisan crée une plate-forme de compostage, les paysagistes n'auraient qu'une seule possibilité : aller à Montboucher pour déverser les déchets verts sur la plate-forme de compostage. 40 km AR pour une moyenne d'un mètre cube (bonjour la balance écologique),
* Les horaires d'ouverture, sont mal adaptés. Les professionnels ne peuvent pas travailler le mardi, le jeudi et le vendredi matin... (sans compter que quand ils finissent de charger leurs déchets à midi, ils doivent attendre 16h pour décharger). Mais il y aura peut-être un réaménagement des horaires (à suivre).

Le matin du marché, elle est aussi fermée, alors que beaucoup de personnes des autres communes viennent à Dieulefit.
D'autre part, nous apprenons que les sièges de jardin en PVC... sont considérés comme des déchets à enfouir. alors que dans d'autres déchèteries, ils sont recyclés. Que fait-on des vitres ? C'est un matériau recyclable qui ne rentre pas dans les conteneurs verre à trous trop petit.
Pour les encombrants, comment une personne sans véhicule adapté peut-elle aller à la déchèterie ? Un service pourrait-il être mis en place ?

PS : A Vesc, le gros bois de plus de 5 centimètres de diamètre peut être transformé en "bois déchiqueté" pour le chauffage.

 

 

Merci d'épargner ma boite aux lettres

Un membre de l'ADIDE remarque sur les boites aux lettres de la Perception et de la Communauté de Communes un autocollant "L'abus de prospectus est dangereux pour ma planète - merci d'épargner ma boite aux lettres. NON aux imprimés publicitaires et aux gratuits sans adresse, OUI au journaux de ma collectivité" (Mairie, Communauté de Communes, Conseil Général, ...). Ces deux organismes et la mairie de Dieulefit ne sachant pas où se procurer ces autocollants, il écrit au Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable. Il reçoit un dossier de 9 pages dont voici un résumé.
L'opération a été lancée le 16 juin 2004 par le Ministre Serge Lepeltier pour la "2ème semaine du développement durable". La publicité représente 40kg de papier par an et par foyer (à multiplier par 20 millions de foyers soit 800 000 tonnes de papier pour la France). Pour le Pays de Dieulefit 3500 foyers x 40 kg = 140 tonnes. "Beaucoup l'apprécient, mais d'autres ne désirent pourtant pas la recevoir".

Un million d"autocollants ont été édités. Ils sont distribués par l'intermédiaire des collectivités qui le souhaitent, passant commande auprès de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). En juin 2004, la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD), le Syndicat de la Distribution Directe (SDD), La Poste et le Syndicat de la Presse Gratuite (SPG) ont assuré qu'ils respecteraient le dispositif. En cas de non respect, l'ADEME enregistre les réclamations. Contrairement à cet engagement, "La Poste" de Dieulefit, nous a toujours indiqué que si on refusait la publicité, on refusait aussi l'information locale. Il est vrai que cela fera diminuer son chiffre d'affaire...
La démarche est basée sur le volontariat des Mairies et de la Communauté de Communes. Il faut que chacun d'entre nous fasse pression sur nos élus pour que ce dispositif soit mis en place rapidement.

Pour diminuer vos "publicités adressées", il faut s'inscrire sur la "liste orange" de France Télécom (contacter l'agence de Montélimar ou www.agence.francetelecom.com) et la "liste Robinson" (Stop Publicité - 60 rue de La Boétie -75008 Paris). Il faut aussi renvoyer vos courriers, sans les avoir ouverts, avec la mention "Merci de me rayer de vos listing publicitaires". En quelques mois, vous aurez beaucoup moins de publicités à jeter. Les publicitaires seront satisfaits, car ils ne dépenseront pas de l'argent qui partira directement à la poubelle.

"Courses sans sac plastique"
(à vos paniers, sacs à dos, filets, chariots et autres cabas...)

En France, 15 milliards de sacs plastiques à usage unique sont distribués chaque année. Ils produisent 85 000 tonnes de déchets, représentant un coût pour la collectivité de 100 millions d'euros. Leur dégradation dans la nature dure de 1 à 4 siècles. Ils représentent une menace pour la faune, notamment marine, qui s'étouffe en les ingérant par erreur. 60 à 75% des pollutions sous-marines sont composées de sacs plastiques. (source Assemblée Nationale, proposition de loi n° 1807).
Limiter, voire supprimer l'utilisation des sacs plastique, est l'objectif d'une quinzaine d'habitants du pays de Dieulefit. L'idée, lancée par le groupe local des Verts a été relayée par des commerçants et d'autres consommateurs.
Une enquête, réalisée du 21 mars au 3 avril 2005, a montré un réel intérêt des citoyens et soulevé la question des alternatives à l'utilisation de sacs plastique. Pour le groupe, l'objectif est de modifier nos habitudes en remplaçant les sacs plastiques jetables par des cabas, caddies, etc...
150 enseignes, en accord avec le Conseil Général de la Savoie, s'interdisent l'utilisation des sacs plastique dans les grandes surfaces : exemple à suivre.
Le groupe travaille actuellement à l'organisation d'une journée de sensibilisation sans distribution de sacs plastique. Il sollicite l'aide du Conseil Général et de la Communauté de Communes. Il invite toute personne à venir faire part de ses propositions et de ses compétences.

Contacts : Philippe Berrard, Peter Burstow, "Boucherie Descombes", "La vieille Tour".

 

 

CDRA
Contrats de Développement en Rhône-Alpes

Dans le but de réaliser un aménagement harmonieux et équilibré de la région Rhône-Alpes, le Conseil Régional a décidé de mettre en place une organisation permettant de dynamiser les structures intercommunales en s'appuyant sur les initiatives des acteurs locaux et du monde associatif. Le CDRA prendra le relais du Contrat global de développement en octobre 2005 pour 5 ans.
Un syndicat mixte de développement regroupant les 40 communes des communautés de Montélimar, Marsanne et Dieulefit (5) pôle), a été créé sous la présidence de Franck Reynier, maire de Montélimar. Il assurera la gestion du contrat de développement Rhône-Alpes par l'intermédiaire d'une double entité constituée d'un comité de pilotage, présidé par Jean-Louis Jullian, ayant le pouvoir de décision, et d'un conseil local de développement, présidé par Mariette Cuvelier, lieu d'échanges et de propositions, chargé de mobiliser la société civile.
Le comité de pilotage est composé d'un chef de projet (le président), d'un rapporteur régional, Michèle Eybalin, de 5 conseillers régionaux, de 7 à 8 élus désignés par les communautés de communes, de la présidente du conseil local de développement, Mariette Cuvelier, de 4 conseillers généraux et des représentants des chambres professionnelles.
Les objectifs stratégiques poursuivis portent sur le développement durable, l'économie, l'emploi, la formation, les solidarités sociales et territoriales, l'expérimentation et l'innovation. Ils sont ouverts à des thématiques élargies comme le tourisme, l'agriculture, l'environnement, la culture, le sport, etc.
L'ADIDE s'est inscrite auprès du conseil local de développement pour participer aux réflexions qui y seront menées.

 

Une piste sur les berges du Jabron
Suite du Bulletin NĄ6

Nous avons déjà parlé de la création d'une piste cyclable de Dieulefit à Montélimar. Plusieurs idées avaient germé : un sentier de Comps à Montélimar, une voie pour des calèches... Des élus ont entendu ces idées. Actuellement la "Vélo-Route - Voie-Verte - Jabron" est inscrite dans le schéma régional, avec dans la Drôme les vallées de la Valloire, la Galaure, la Drôme et l'Aigues. Ce programme pourrait bénéficier de subventions européennes, il doit en respecter les critères, ainsi que la loi sur l'eau. Cette voie est surtout à destination familiale, elle doit pouvoir accueillir les vélos, rollers, fauteuils roulants. Elle a une emprise moyenne de 5 m, goudronnée sur approximativement 3 m.
Le Syndicat Mixte du Roubion et du Jabron, dont le président est Mr Palluel, a pris le dossier en main. Une stagiaire a fait une première étude, qui doit bientôt être suivie d'une étude de faisabilité. Après cela, il risque d'y avoir 2 ans de procédure (enquête publique, contacts avec les propriétaires, les financeurs ...). Les démarches d'achat ou d'expropriation des terrains seront suivies par la réalisation concrète de la voie dont la maîtrise d'ouvrage reviendrait sûrement au département. Ce projet devrait aboutir dans la prochaine décennie. La première partie entre Montélimar et La Bâtie Rolland serait réalisée plus rapidement, car plusieurs tronçons emprunteraient les voies routières existantes.
Il a été demandé aux maires riverains de proposer un élu pour suivre ce projet. Mais très peu d'explications ont été fournies, ce qui entraîne des rumeurs créées lors de passage de techniciens dans des propriétés pour faire des relevés.
Aucun cavalier digne de ce nom, ni les randonneurs, ni les vététistes... n'apprécieraient de faire une telle distance sur du goudron. Mais il sera sûrement possible que les "bas-côtés" soient aménagés en terre battue pour satisfaire ces sportifs.
Où sera le tracé de cette voie ? Si elle est aménagée dans le lit majeur de la rivière, il faudra la refaire après toutes les crues décennales. Si elle est faite plus loin, elle ne sera plus sur les berges, mais au milieu des champs... ou proche des maisons...

 

Equipe de rédaction :
Peter Burstow, Marc Gauthier, Vincent Morin, Jacques Olivet, Michel Raison, J-Jacques Peyreron, Marie-Thérèse Ricard-Demêmes, Danielle Tosello.

Vous pouvez lire des articles des précédents numéros sur http://adide.free.fr.
Il reste des exemplaires 4, 5, 6 et 7

Association du Pays de Dieulefit pour l'Information et la Défense de l'Environnement
Association loi de 1901 déclarée le 19/12/1978 sous le N° 0263005855

Responsables administratifs :
Vincent Morin 04 75 46 88 88,
Jacques Olivet 04 75 46 43 81,
Michel Raison 04 75 46 48 13
Marie-Thérèse Ricard-Demêmes 04 75 46 43 51,
Danielle Tosello 04 75 46 86 52

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