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POURQUOI L'ADIDE

 

CONTACT et ADHÉSION LES DIFFÉRENTS BULLETINS ACTUALITÉS  
     

 

 

L'ECHO DES PLATANES N°4
été 2002

 

Carrefour de la Rose
Suite et fin ?

Après la suspension du permis de construire ordonnée par le tribunal administratif de Grenoble le 8 mars 2001, la Commune de Dieulefit avait fait un pourvoi en Conseil d'Etat pour demander l'annulation de cette ordonnance, rejeter la demande de suspension et condamner les riverains plaignants à lui payer 15.000 francs de dommages et intérêts.
Dans sa séance du 27 avril 2001 le Conseil d'Etat a décidé de rejeter la requête de la Commune de Dieulefit et l'a condamné à verser 15.000 francs (2500€) de dommages et intérêts.

La nouvelle municipalité a accordé un nouveau permis de construire le 28 août 2001.
Après analyse l'ADIDE a constaté que ce permis était régulier dans la forme et que sur le fonds il prenait partiellement en compte un certain nombre de modifications qui avaient été demandées, à savoir:
* l'utilisation de tuiles canal et de gouttières en zinc (qui sont imposées dans le périmètre de protection);
* la décomposition en trois volumes pour "casser" l'effet de barre de béton du projet initial (merci à Jacques pour ses croquis!..);
* des encadrements de fenêtres marqués et l'utilisation de menuiseries ( volets et fenêtres) en bois;
* l'installation d'un ascenseur qui était indispensable dans un immeuble à vocation "sociale".

L'ADIDE a néanmoins attiré par écrit l'attention de la Mairie et de l'Architecte des Bâtiments de France sur le traitement des garde-corps et la couleur des enduits.
L'ADIDE a également maintenu ses réserves sur l'aspect médiocre du bâtiment, le choix du chauffage électrique qui sera à la charge des locataires, les nuisances (pollution et bruit) provoquées par le parking à ciel ouvert et le coût final pour les finances publiques .
L'ADIDE espère que cette affaire incitera touts les parties (collectivités locales, administrations, constructeur) à pratiquer, à l'avenir, une véritable concertation préalable.

 

LE CARREFOUR DES GRANDS MOULINS

Echaudée par l'affaire des platanes du Bridon qui ont été sacrifiés malgré les engagements pris et au nom d'une logique "tout pour la route", l'ADIDE suit depuis le début le projet d'aménagement du carrefour des Grands Moulins, endroit symbolique s'il en est puisqu'il marque l'entrée de Dieulefit et abrite un témoignage précieux de l'architecture industrielle qui a fait notre histoire.

Le projet de la DDE et du département consiste à raser l'immeuble dit du Grand Moulin, à créer un giratoire de 21 mètres de diamètre et à "essayer de sauver, mais sans garantie" le magnifique platane qui orne ce lieu. Quand on sait qu'un platane pluri centenaire a des racines longues de plusieurs dizaines de mètres, on comprend cette précaution oratoire de la DDE...

Après plusieurs échanges de courriers avec le Conseil Général, une réunion dite de concertation s'est tenue en mairie le 30 mai 2001. En guise de concertation l'ADIDE a été agressée de façon inqualifiable par un fonctionnaire de l'Etat avec le soutien des représentants du Conseil Général, ce qui a incité l'ADIDE à quitter la réunion. L'ADIDE a protesté de la façon la plus vigoureuse contre ces faits.

Depuis, ce dossier semble au point mort et le permis de démolir l'immeuble n'a pas encore été accordé par la mairie. Mais il importe d'être extrêmement vigilant.

ENCORE L'URBANISME

L'ADIDE est intervenue auprès de la Mairie de Dieulefit et de l'Architecte des Bâtiments de France pour attirer leur attention sur le non-respect du permis de construire par l'architecte du cabinet médical situé quai du Jabron à Dieulefit. En effet, contrairement au permis de construire accordé le 20 février 2001, cet immeuble est doté de fenêtres en PVC blanc alors que l'Architecte des Bâtiments de France avait prescrit "qu'elles seront en bois, à carreaux dauphinois (2, 3 ou 4 carreaux par ouvrants) de proportion plus haute que large". Par ailleurs une fenêtre à droite de la façade sur le quai a été obturée ce qui déséquilibre cette façade. Enfin que dire de la magnifique couleur retenue par les architectes "façades" de Dieulefit ???

Saisie par des riverains, l'ADIDE est également intervenue auprès de la Mairie de Dieulefit et de l'Architecte des Bâtiments de France à propos de travaux réalisés sans permis de construire au 40 rue du Bourg à Dieulefit. Ces travaux consistent en la création d'une terrasse et la surélévation d'un étage d'un immeuble situé en périmètre protégé. Les travaux de finition ont été provisoirement arrêtés et un permis de construire "de régularisation" a été délivré et depuis les travaux ont repris...

Saisie également par des riverains, l'attention de l'ADIDE a été attirée sur les risques qu'encourt la construction en cours de logements sociaux par la SDH à la Pie Verte à Dieulefit. Il semblerait qu'il y ait de graves risques d'inondations voire d'éboulements liés à la proximité de la nappe phréatique. Décidément la SDH aime les terrains difficiles...

 

COUPES SAUVAGES DE BOIS AU POÊT-LAVAL

Alertée toujours par des riverains, l'ADIDE est intervenue pour faire cesser des coupes de bois dans la Combe Raynaud et la Combe Fortune au Poët-Laval. Ces coupes ont déjà ravagé une dizaine d'hectares et en menacent une vingtaine d'autres. Elles ont été pratiquées dans une zone protégée classée ND où elles sont strictement réglementées et soumises à autorisation préalable. Des murets de pierre et des sentiers ont été détruits et les chemins de débardage qui ont été pratiqués laissent désormais la voie libre aux 4x4 qui s'engouffrent dans la brèche.

L'ADIDE est intervenue au côté des riverains auprès de la Mairie du Poët-Laval et de La Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt qui s'est rendue sur place pour constater les dégâts. L'attention des autorités a été attirée sur les risques d'incendie causés par les broussailles qui ont été laissées sur place et les risques de glissements de terrain du fait de l'absence de retenue des sols. Dernière nouvelle: un incendie déclenché par un "professionnel" s'est déclaré le 29 juin au matin et a mobilisé plusieurs dizaines de pompiers. Les craintes émises par l'ADIDE se sont, hélas, révélées fondées !....

UNE GARE TGV A ALLAN ?
Un projet pour qui ? Pour quoi ?

Une gare à Allan sur la ligne TGV : l'idée peut paraître séduisante et d'ailleurs quelques uns de nos élus dans un bel élan de neutralité politique viennent de créer une association "Pour la gare Portes de Provence" co-présidée par Eric Besson, député socialiste de la Drôme et Thierry Mariani, député RPR du Vaucluse. La présentation de cette association a été faite à Donzère le 30 novembre 2001 devant un parterre d'élus des 4 départements et 3 régions concernés :députés, conseillers régionaux, conseillers généraux, maires, etc. Parmi les élus de la région, M. Cornillet, en tant que vice-président de la région Rhône-Alpes, s'est opposé à ce projet pour des raisons qui touchent essentiellement à son caractère ambigu et politicien. (Tribune de Montélimar du 29 novembre 2001).

Une étude financée par les collectivités locales a été demandée à la SNCF. Elle comporte deux volets : une étude de potentiel pour un montant de 750.000 F (114 300 €) et une étude d'exploitation d'un montant de 150.000 F (22 900 €), soit un total de 900.000 F. Les conclusions de l'étude seront remises vers le mois de juin 2002. Si le potentiel évalué est fort, le coût de la gare serait à la charge de la SNCF. Si le potentiel est faible, mais s'il existe une volonté forte des élus, le financement serait assuré par les collectivités locales. Entre les deux extrêmes, des négociations sur le financement seraient envisageables. Il faut préciser qu'aucune enquête publique n'a encore été faite à ce jour concernant cette réalisation.

Créer une gare est une chose, mais autre chose est de prévoir les accès routiers à cette gare, les liaisons entre elle et la gare de Montélimar ville, l'installation éventuelle d'une gare routière en complément de celle existant déjà. Tous ces frais annexes seraient à la charge des départements concernés avec un impact non négligeable sur l'environnement et la circulation.

La gare de Montélimar traite actuellement 1,3 millions de voyageurs par an. C'est une gare relativement importante qui dessert le bassin de Montélimar (Drôme sud, Ardèche sud, Vaucluse nord, Gard nord) représentant une population d'environ 300.000 habitants. La création de la ligne TGV dans la vallée du Rhône présente l'avantage de libérer du trafic sur la ligne classique rive gauche. Celui-ci pourrait augmenter aussi bien pour le transport des marchandises dont on prévoit une forte augmentation dans les 10 ans à venir, que pour le transport des voyageurs :trafic TER pour lequel il serait judicieux de revendiquer l'introduction d'horaires cadencés vers Valence, Grenoble, Lyon, Avignon, trafic de grandes lignes pour lequel pourraient être prévus des arrêts supplémentaires en gare de Montélimar, enfin trafic TGV vers Paris dont il faudrait demander absolument le maintien des 4 dessertes journalières dans chaque sens, existant actuellement.

Les lignes TGV ont été conçues pour concurrencer l'avion et répondre à un souci de transport de masse rapide entre les grands centres urbains européens. La logique de ce réseau implique qu'il n'y ait pas trop d'arrêts intermédiaires pour desservir des zones rurales ou faiblement urbanisées. Dans cette optique, il n'est pas très conséquent de prévoir un arrêt à Allan qui n'est situé qu'à une quarantaine de KM de Valence TGV.

Pour nous, Dieulefitois, la gare de Montélimar revêt une importance capitale, et il est très important de suivre le développement de cette affaire. Nous proposons à tous ceux qui sont intéressés par ce problème de prendre contact avec nous, pour nous donner leur opinion, et participer éventuellement à un groupe de réflexion permettant d'approfondir la question et d'interroger nos élus sur les positions qu'ils prendront à l'occasion des prochaines élections.

Il est certain qu'un gros effort a porté sur le développement du réseau TGV au détriment souvent des transports régionaux. Il est choquant par exemple, que Valence et Grenoble ne soient reliés, sur la plus grande partie du parcours, que par une voie unique non électrifiée.

Sur le plan des horaires, on peut également regretter que trois trains seulement de grandes lignes s'arrêtent à Montélimar : deux le dimanche (Nice - St Gervais, et Cerbère - Strasbourg) et un le vendredi (Metz - Béziers). On se croirait au fin fond de l'Afrique ! Les liaisons vers Valence et Avignon, ou encore vers Marseille et Lyon sont mieux loties : 9 trains tous les jours vers Valence ou Avignon, 5 trains tous les jours vers Lyon ou Marseille. Mais ce sont des TER qui s'arrêtent dans de très nombreuses gares. Par exemple, le train de 19H18 pour Marseille s'arrête à Donzère, Pierrelatte, Bollène, Orange, Courthezon, Bédarrides, Sorgues, Avignon, Arles, Miramas. Le train de 18H19 pour Grenoble (il y en a 2 par jour) s'arrête à Loriol, Livron, Valence ville, Valence TGV, Romans, St Hilaire, St Marcellin, Tullins, Moirans. Entre les TGV et ces relations quasiment omnibus, il y aurait peut-être place pour des solutions intermédiaires en demandant l'arrêt en gare de Montélimar d'un certain nombre de trains rapides de grandes lignes qui pour l'instant ne s'y arrêtent pas. Il n'est pas scandaleux de s'arrêter à Montélimar sans s'arrêter nécessairement à Sorgues ou à Bédarrides.

Bien sur on ne peut pas gagner sur tous les tableaux et des choix sont à faire. Mais quels choix, dans quels buts, pour quel type de société ? On veut pouvoir aller souvent à Valence, aller vite à Paris, transporter les camions sur les trains. Toutes ces exigences ont des coûts, et des priorités sont à faire. Ne laissons pas les technocrates et les hommes politiques décider seuls de questions qui intéressent profondément notre vie quotidienne et notre cadre de vie.

Donnons notre avis, interrogeons nos responsables, et réfléchissons ensemble au rôle du ferroviaire dans notre région.

LA DEVIATION DE LA BÉGUDE

Dernières nouvelles: un nouveau projet de déviation de la traversée de La Bégude se prépare... Une association de riverains s'est constituée et certains de ses membres ont adhéré à l'ADIDE. Ils pourront ainsi avoir accès à l'information qui leur est actuellement refusée. .

Equipe de rédaction :
Philippe Berrard, Peter Burstow, Marc Gauthier, Vincent Morin, Jacques Olivet, Michel Raison, J-Jacques Peyreron, Marie-Thérèse Ricard-Demêmes, Danielle Tosello.

Vous pouvez lire des articles des précédents numéros sur http://adide.free.fr.
Il reste des exemplaires 4, 5, 6 et 7

Association du Pays de Dieulefit pour l'Information et la Défense de l'Environnement
Association loi de 1901 déclarée le 19/12/1978 sous le N° 0263005855

Responsables administratifs :
Vincent Morin 04 75 46 88 88,
Jacques Olivet 04 75 46 43 81,
Michel Raison 04 75 46 48 13
Marie-Thérèse Ricard-Demêmes 04 75 46 43 51,
Danielle Tosello 04 75 46 86 52

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